Digitaline : Différence entre versions
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− | Ce film d'une minute et demi, réalisé en 1990, est le premier film sur ordinateur signé "bériou". Il se caractérise par l'utilisation de structures simples et pour ainsi dire abstraites (une ligne, un cylindre, un labyrinthe...) sur lesquelles sont "tendues" des peaux tout à fait réelles (les ongles sales participant de cette réalité prosaïque). Cette combinaison entre "abstrait" et "concret", numérique et analogique, caractérisera par la suite les films d'animation de bériou. | + | Ce film d'une minute et demi, réalisé en 1990, est le premier film sur ordinateur signé "[[bériou]]". Il se caractérise par l'utilisation de structures simples et pour ainsi dire abstraites (une ligne, un cylindre, un labyrinthe...) sur lesquelles sont "tendues" des peaux tout à fait réelles (les ongles sales participant de cette réalité prosaïque). Cette combinaison entre "abstrait" et "concret", numérique et analogique, caractérisera par la suite les films d'animation de [[bériou]]. |
Il fut accueilli par trois prix à l'étranger (Ars Electronica en Autriche, Siggraph à Las Vegas et Production 92 à Montréal), mais fut retiré au dernier moment d'une expo au Centre Georges Pompidou à Paris sur les nouveaux designs de l'image en Europe: "trop sale et sans signification" aux dires des commissaires ! | Il fut accueilli par trois prix à l'étranger (Ars Electronica en Autriche, Siggraph à Las Vegas et Production 92 à Montréal), mais fut retiré au dernier moment d'une expo au Centre Georges Pompidou à Paris sur les nouveaux designs de l'image en Europe: "trop sale et sans signification" aux dires des commissaires ! | ||
L'un des tableaux figure dans le film "Rising Sun" (de Philip Kaufman avec Sean Connery et Wesley Snipes) pour illustrer les manipulations numériques de l'image. | L'un des tableaux figure dans le film "Rising Sun" (de Philip Kaufman avec Sean Connery et Wesley Snipes) pour illustrer les manipulations numériques de l'image. | ||
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Des récits d'explorations souterraines aux planches | Des récits d'explorations souterraines aux planches | ||
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impossibles, de polaroids subliminaux et d'apparitions multiformes.<br> | impossibles, de polaroids subliminaux et d'apparitions multiformes.<br> | ||
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*sur des battements de Gilles Fournier | *sur des battements de Gilles Fournier | ||
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− | * [ | + | * [[SIGGRAPH#1991_Las_Vegas| Siggraph, 1991]], Sélectionné |
− | * | + | * [[Ars_Electronica#1992| Ars Electronica, 1992]], Award of distinction, Computer animation |
+ | * Production 92, Montréal, 1991, 1er prix Art. | ||
== Voir aussi == | == Voir aussi == | ||
− | [https://vimeo.com/15511348 Digitaline sur Vimeo] | + | *[https://vimeo.com/15511348 Digitaline sur Vimeo] |
− | + | *[http://archive.aec.at/prix/showmode/26435/ Digitaline sur le site d'Ars Electronica] | |
[[Category:Film]] | [[Category:Film]] |
Version actuelle datée du 1 avril 2018 à 20:22
Un film de 1 mn 30 de Bériou, production Agave, 1990.
Sommaire
Synopsis / description
Histoire d'amour entre deux doigts et en cinq phases.
- : Digitalisation.
- : Fébrilité.
- : Convulsions.
- : Complications.
- : Dénouement.
Quand deux doigts tombent amoureux l'un de l'autre - en cinq tableaux animés. Ce film d'une minute et demi, réalisé en 1990, est le premier film sur ordinateur signé "bériou". Il se caractérise par l'utilisation de structures simples et pour ainsi dire abstraites (une ligne, un cylindre, un labyrinthe...) sur lesquelles sont "tendues" des peaux tout à fait réelles (les ongles sales participant de cette réalité prosaïque). Cette combinaison entre "abstrait" et "concret", numérique et analogique, caractérisera par la suite les films d'animation de bériou. Il fut accueilli par trois prix à l'étranger (Ars Electronica en Autriche, Siggraph à Las Vegas et Production 92 à Montréal), mais fut retiré au dernier moment d'une expo au Centre Georges Pompidou à Paris sur les nouveaux designs de l'image en Europe: "trop sale et sans signification" aux dires des commissaires ! L'un des tableaux figure dans le film "Rising Sun" (de Philip Kaufman avec Sean Connery et Wesley Snipes) pour illustrer les manipulations numériques de l'image.
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A propos de Digitaline
Comme l'annonce le Dr Bériou dès la première image de son
film, la digitaline est une substance cardiotonique
dangereuse. L'étude pharmacoîogique nous précise qu’elie se
fixe de façon élective sur le myocarde et que ses effets peuvent
durer plusieurs jours... Rappelons également que c'est du silicium que naquirent les
composants électroniques qui constituent le coeur de la
technologie informatique. Il est fort probable que c’est le chemin qu'emprunta Bériou pour passer des carrières de silice aux images de synthèse. DIGITALINE doit alors se lire comme le parcours qui fit de ce
mystérieux carrier un auteur radicalement novateur dans le
monde encore balbutiant des images de synthèse. A ce titre,
DIGITALINE est donc tout à la fois l'ouverture et la clef de
l'ensemble du parcours de Bériou. Les cinq phases de DIGITALINE évoquent incontestablement
les cinq doigts de cette main exploratrice, Il ne reste plus en conclusion que 1'annulaire dénouement et la chute symbolique pour rappeler que l'envol ne fut qu'une vision sublime à partir de laquelle Bériouva pouvoir étreindre totalement son oeuvre future. Des récits d'explorations souterraines aux planches
d'insectes imaginaires, des labyrinthes de corps aux dessins
vigoureusement décadrés, l'oeuvre de Bériouva alors
basculer sur le versant prévisible de métamorphoses
impossibles, de polaroids subliminaux et d'apparitions multiformes.
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Fiche technique
Digitaline a été réalisée à l'aide d'une technique de mapping de textures (images digitalisées) sur des formes polygonales 2D et 3D.
Cette technique permet des transformations de formes très réalistes.
Le logiciel utilisé a été développé par AGAVE à partir d’un logiciel américain "Synthétic Vidéo'.
AGAVE dispose de 5 stations Apollo Hewlett Packard.
Générique
Galerie
Distinctions
- Siggraph, 1991, Sélectionné
- Ars Electronica, 1992, Award of distinction, Computer animation
- Production 92, Montréal, 1991, 1er prix Art.