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(1982-1984 les débuts de la 3D)
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Pendant 25 ans AII (Atelier d'Image et d'Informatique) de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs a été un lieu de pointe pour l'utilisation des technologies numériques au service de la création artistique.
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Pendant 25 ans (1982-2007) l'Atelier d'Image et d'Informatique (AII) de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) a été un lieu de pointe pour l'utilisation des technologies numériques au service de la création artistique.
  
  
 
== Chronologie ==
 
== Chronologie ==
  
=== 1981-1984 les débuts de la 3D ===
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=== 1979-1981 : les prémisses  ===
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C'est en 1979 que pour la première fois un groupe d'enseignants de l'ENSAD se réunit pour proposer un plan d'équipement informatique pour la pédagogie. A l'époque les seuls équipements numériques dont disposent les élèves sont quelques calculatrices programmables qui sont utilisées pour démontrer les principes d'un "programme". Bien qu'ayant coûté le prix d'un PC d'entrée de gamme aujourd'hui ( 2 500 F de l'époque) elles n'offrent qu'une ligne d'affichage et une programmation assez technique, précieuse pour un scientifique ou un ingénieur mais assez rebutante pour un élève de l'ensad.
  
Après une vaine tentative en 1979, c'est en 1981 qu'un groupe de professeurs de l'ENSAD emmenés par Pierre Hénon obtient de Jacques Sallois, Directeur de cabinet de Jack Lang, et Claude Mollard, conseiller aux Arts Plastiques, le feu vert pour équiper l'école de moyens informatiques.
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A l'époque les seuls micro-ordinateurs disponibles sont des engins de spécialistes en électronique et n'ont quasiment aucune possibilité graphique. Le plan élaboré s'appuie donc sur une configuration assez "lourde": mini-ordinateur (VAX), stations de travail graphiques, table traçante format A0. L'école n'ayant alors aucun budget d'équipement en propre, la demande est transmise par le directeur au Ministère… qui l'enterre purement et simplement.
  
Les premier terminaux graphiques (TAB 132 puis Tektronix 4115) sont installés fin 1982 et connectés à travers une liaison spécialisée sur l'ordinateur du Ministère de la Culture. Sur une base logicielle issue d'Euclid Pierre Hénon réécrit un module de modélisation puis un module d'animation avec l'aide de stagiaires de l'ENST (Eric Hettener, Jacques Lévy). Le fonctionnement de ce ''Laboratoire d'infograpie et de vidéographie'' est alors en assez grande partie assuré par des crédits recherche et le brassage entre élèves ingénieurs et élèves de l'ENSAD se révèle très fertile.
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Début 1981, le directeur de l'école, Michel Tourlière, étant en même temps Délégué à la formation au Ministère, use de cette casquette pour transmettre le dossier avec avis favorable et demande de soutien à l'Agence de l'informatique (ADI). La réponse de l'ADI relève d'un comique sinistre: elle propose le plus sérieusement du monde d'envoyer les élèves au Palais de la découverte ou dans un club de micro-informatique à la Courneuve !
  
Dès cette époque, dans un cadre d'atelier libre hors pédagogie, Dominik Barbier (aujourd'hui vidéaste et professeur aux Beaux Arts de Marseille), Anne Brotot (directrice de Supinfocom), Jean-Christophe Poulain (Directeur artistique chez Disney) expérimentent les logiciels et réalisent les tous premier films en image de synthèse 3D (fil de fer) en filmant l'écran image par image au moyen d'une caméra 16mm du secteur animation.
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=== 1981-1982 : le décollage ===
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L'élection de François Mitterrand en mai 1981, l'arrivée de Jack Lang au Ministère de la Culture dont le budget est doublé vont changer la donne: le projet est relancé et dès le 10 novembre 1981 une réunion se tient rue de Valois avec Jacques Sallois, Directeur de cabinet de Jack Lang, et Claude Mollard, conseiller aux Arts Plastiques. A la fin de la réunion la décision est prise: l'ENSAD sera équipée de moyens informatiques. Il est demandé que le projet soit validé sur le plan technique avec le service informatique du Ministère. Il faudra un peu plus d'un an pour retravailler le projet avec les services centraux: les moyens de calcul autonomes prévus au départ sont remplacés par une connexion sur l'ordinateur central du Ministère (Iris 80 puis DPS7 sous Multics - l'ancêtre d'Unix) puis le faire valider par la commission centrale informatique devant laquelle il faut justifier l'achat de matériels, étrangers pour la plupart.
  
René Ach, sculpteur, professeur en Design industriel et Fonction-formes-espace expérimente des sculptures spatiales animées. Il détourne la construction en facettes pour traduire des visages uniquement à partir de lignes.
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=== 1982-1984 les débuts de la 3D ===
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Les premier terminaux graphiques (TAB 132 puis Tektronix 4115) sont installés fin 1982 et connectés à travers une liaison spécialisée sur l'ordinateur du Ministère de la Culture. Sur une base logicielle issue d'[[Euclid]] [[Pierre Hénon]] réécrit un module de modélisation puis un module d'animation avec l'aide de Fabienne Vansteenkiste du secteur vidéo de l'EnsAD et de stagiaires de l'ENST (Eric Hettener, Jacques Lévy). Le fonctionnement de ce ''Laboratoire d'infographie et de vidéographie'' est alors en assez grande partie assuré par des crédits recherche et le brassage entre élèves ingénieurs et élèves de l'ENSAD se révèle très fertile.
  
En juin [[1985]] "[http://aii.ensad.fr/PRIV/projet.php?id=278 Escalier]" de Anne Brotot, un film de 20 secondes en fil de fer remporte une mention au congrès Eurographics de Nice.
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Dès cette époque, dans un cadre d'atelier libre hors pédagogie, Dominik Barbier, [[Anne Brotot]], Jean-Christophe Poulain expérimentent les logiciels et réalisent les tous premiers films en image de synthèse 3D (fil de fer) en filmant l'écran image par image au moyen d'une caméra 16mm du secteur animation.
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René Ach, sculpteur, professeur en Design industriel et Fonction-formes-espace [http://aii.ensad.fr/projet.php?id=280 expérimente des sculptures spatiales animées]. Il détourne la construction en facettes pour traduire des visages uniquement à partir de lignes.
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En juin [[1985]] "[http://aii.ensad.fr/PRIV/projet.php?id=278 Escalier]" de [[Anne Brotot]], un film de 20 secondes en fil de fer remporte une mention au congrès Eurographics de Nice.
  
 
=== 1985 l'arrivée de la 2D ===
 
=== 1985 l'arrivée de la 2D ===
 
En 1985, une nouvelle dotation permet de compléter les équipements par des palettes graphiques et des terminaux de composition vidéotex. Avec André Hatala l'atelier s'ouvre à un plus grand nombre d'étudiants qui peuvent s'initier à la création numérique 2D sur palette graphique, à la création de pages videotex (minitel) et à la réalisation de vidéodisques interactifs.
 
En 1985, une nouvelle dotation permet de compléter les équipements par des palettes graphiques et des terminaux de composition vidéotex. Avec André Hatala l'atelier s'ouvre à un plus grand nombre d'étudiants qui peuvent s'initier à la création numérique 2D sur palette graphique, à la création de pages videotex (minitel) et à la réalisation de vidéodisques interactifs.
  
Du côté de la 3D, Eric Wenger écrit ses premiers logiciels qui donnent lieu à de magnifiques images fractales.
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Du côté de la 3D, Eric Wenger écrit ses premiers logiciels qui donnent lieu à de [http://aii.ensad.fr/projet.php?id=360 magnifiques images fractales].
  
 
=== 1986 le décollage d'AII ===
 
=== 1986 le décollage d'AII ===
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=== 1987 Annecy et Silicon Graphics  ===
 
=== 1987 Annecy et Silicon Graphics  ===
  
Au festival international d'animation d'Annecy la sélection de ''[http://aii.ensad.fr/projet.php?id=254 Taureau]'' de Marianne Guilhou réalisé sur palette graphique Graph9 suscite une levée de boucliers de traditionalistes arguant que le numérique n'est pas de l'animation, le Festival devra revoir son règlement pour éviter toute contestation.
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Au [http://www.annecy.org/ festival international d'animation d'Annecy] la sélection de ''[http://aii.ensad.fr/projet.php?id=254 Taureau]'' de Marianne Guilhou et ''[http://aii.ensad.fr/projet.php?id=255 La ville]'' de Sophie Mariller réalisés sur palette graphique [[Graph9]] suscite une levée de boucliers de traditionalistes arguant que le numérique n'est pas de l'animation, le Festival devra revoir son règlement pour éviter toute contestation.
  
Une importante subvention du plan interministériel "recherche-image" permet l'achat d'une première station Silicon Graphics (4D70) avec le logiciel "Action3D" de la Sogitec. L'ENSAD entre ainsi dans la 3D haut de gamme et clef en main, le logiciel "maison" continuant à être utilisé pendant plusieurs années par les élèves qui ne sont pas en post-diplôme.
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Une importante subvention du plan interministériel "recherche-image" permet l'achat d'une première station [[Silicon Graphics]] (4D70) avec le logiciel [[Action3D]] de la [[Sogitec]]. L'ENSAD entre ainsi dans la 3D haut de gamme et clef en main, le logiciel "maison" continuant à être utilisé pendant plusieurs années par les élèves qui ne sont pas en post-diplôme.
  
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=== 1988 le partenariat avec [[Sogitec]] ===
 
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=== 2007 La dernière promotion ===
 
=== 2007 La dernière promotion ===
Suite à la suppression des post-diplômes résultant de la réorganisation des études à l'ENSAD dans le cadre du système LMD. le post-diplôme AII s'est arrêté définitivement après la promotion 2006-2007  
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Suite à la suppression des post-diplômes résultant de la réorganisation des études à l'EnsAD dans le cadre du système LMD, le post-diplôme AII s'est arrêté définitivement après la promotion 2006-2007  
  
En 2007-2008 l'équipe d'AII a initié trois programmes de recherche dans le cadre du nouveau Cycle supérieur de recherche, création et innovation:
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En 2007-2008 l'équipe d'AII a initié trois programmes de recherche dans le cadre du nouveau Cycle supérieur de recherche, création et innovation, EnsADLab:
  
* HIST3D (Histoire de l'image de synthèse 3D) qui travaille sur le présent site.
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* [http://hist3d.fr HIST3D (Histoire de l'image de synthèse 3D)] qui travaille sur le présent site.
 
* [http://itr.ensad.fr ITR (Images temps réel) ]
 
* [http://itr.ensad.fr ITR (Images temps réel) ]
 
* [http://ener.ensad.fr ENER (Espace numérique et extension du réel) ]
 
* [http://ener.ensad.fr ENER (Espace numérique et extension du réel) ]
  
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== Galerie ==
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[[Image:Aii-1988.jpg|800px|thumb|Aii en 1988, de gauche à droite :<br>
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Premier rang : Marianne Brych, Virginie Houdet, Odile Ougier, Bernard Grandjean, Anne-Marie Lemonne, Valérie Perez<br>
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Deuxième rang : [[Pierre Hénon]], Nathalie Briet, Aïda Del Solar, Gwenola Vignaud; Anna Matrakidou, Viviane Engrand<br>
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Dernier rang : Amadou Ba, Philippe Fertray, Gilles Ribstein, Patricia Louchard, [[Olivier Gilbert]], Gabriel Le Parc, Jean-Marc Castera, Nicolas Adam, Jean-François Depelsenaire, Philippe Cendrier]]
  
 
== Voir aussi ==
 
== Voir aussi ==
  
[http://aii.ensad.fr Le site d'AII]
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[http://aii.ensad.fr Le site d'AII] avec tous les travaux des étudiants de 1984 à 2007.
  
 
[http://www.ensad.fr Le site de l'ENSAD]
 
[http://www.ensad.fr Le site de l'ENSAD]

Version du 10 avril 2018 à 20:26

Aii logo.gif

Pendant 25 ans (1982-2007) l'Atelier d'Image et d'Informatique (AII) de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) a été un lieu de pointe pour l'utilisation des technologies numériques au service de la création artistique.


Chronologie

1979-1981 : les prémisses

C'est en 1979 que pour la première fois un groupe d'enseignants de l'ENSAD se réunit pour proposer un plan d'équipement informatique pour la pédagogie. A l'époque les seuls équipements numériques dont disposent les élèves sont quelques calculatrices programmables qui sont utilisées pour démontrer les principes d'un "programme". Bien qu'ayant coûté le prix d'un PC d'entrée de gamme aujourd'hui ( 2 500 F de l'époque) elles n'offrent qu'une ligne d'affichage et une programmation assez technique, précieuse pour un scientifique ou un ingénieur mais assez rebutante pour un élève de l'ensad.

A l'époque les seuls micro-ordinateurs disponibles sont des engins de spécialistes en électronique et n'ont quasiment aucune possibilité graphique. Le plan élaboré s'appuie donc sur une configuration assez "lourde": mini-ordinateur (VAX), stations de travail graphiques, table traçante format A0. L'école n'ayant alors aucun budget d'équipement en propre, la demande est transmise par le directeur au Ministère… qui l'enterre purement et simplement.

Début 1981, le directeur de l'école, Michel Tourlière, étant en même temps Délégué à la formation au Ministère, use de cette casquette pour transmettre le dossier avec avis favorable et demande de soutien à l'Agence de l'informatique (ADI). La réponse de l'ADI relève d'un comique sinistre: elle propose le plus sérieusement du monde d'envoyer les élèves au Palais de la découverte ou dans un club de micro-informatique à la Courneuve !

1981-1982 : le décollage

L'élection de François Mitterrand en mai 1981, l'arrivée de Jack Lang au Ministère de la Culture dont le budget est doublé vont changer la donne: le projet est relancé et dès le 10 novembre 1981 une réunion se tient rue de Valois avec Jacques Sallois, Directeur de cabinet de Jack Lang, et Claude Mollard, conseiller aux Arts Plastiques. A la fin de la réunion la décision est prise: l'ENSAD sera équipée de moyens informatiques. Il est demandé que le projet soit validé sur le plan technique avec le service informatique du Ministère. Il faudra un peu plus d'un an pour retravailler le projet avec les services centraux: les moyens de calcul autonomes prévus au départ sont remplacés par une connexion sur l'ordinateur central du Ministère (Iris 80 puis DPS7 sous Multics - l'ancêtre d'Unix) puis le faire valider par la commission centrale informatique devant laquelle il faut justifier l'achat de matériels, étrangers pour la plupart.

1982-1984 les débuts de la 3D

Les premier terminaux graphiques (TAB 132 puis Tektronix 4115) sont installés fin 1982 et connectés à travers une liaison spécialisée sur l'ordinateur du Ministère de la Culture. Sur une base logicielle issue d'Euclid Pierre Hénon réécrit un module de modélisation puis un module d'animation avec l'aide de Fabienne Vansteenkiste du secteur vidéo de l'EnsAD et de stagiaires de l'ENST (Eric Hettener, Jacques Lévy). Le fonctionnement de ce Laboratoire d'infographie et de vidéographie est alors en assez grande partie assuré par des crédits recherche et le brassage entre élèves ingénieurs et élèves de l'ENSAD se révèle très fertile.

Dès cette époque, dans un cadre d'atelier libre hors pédagogie, Dominik Barbier, Anne Brotot, Jean-Christophe Poulain expérimentent les logiciels et réalisent les tous premiers films en image de synthèse 3D (fil de fer) en filmant l'écran image par image au moyen d'une caméra 16mm du secteur animation.

René Ach, sculpteur, professeur en Design industriel et Fonction-formes-espace expérimente des sculptures spatiales animées. Il détourne la construction en facettes pour traduire des visages uniquement à partir de lignes.

En juin 1985 "Escalier" de Anne Brotot, un film de 20 secondes en fil de fer remporte une mention au congrès Eurographics de Nice.

1985 l'arrivée de la 2D

En 1985, une nouvelle dotation permet de compléter les équipements par des palettes graphiques et des terminaux de composition vidéotex. Avec André Hatala l'atelier s'ouvre à un plus grand nombre d'étudiants qui peuvent s'initier à la création numérique 2D sur palette graphique, à la création de pages videotex (minitel) et à la réalisation de vidéodisques interactifs.

Du côté de la 3D, Eric Wenger écrit ses premiers logiciels qui donnent lieu à de magnifiques images fractales.

1986 le décollage d'AII

Depuis 1984 Jean-François Depelsenaire et Pierre Hénon avaient fondé parallèlement un "Centre de formation aux nouvelles technologies" dont la mission était de former les professeurs des écoles d'art et d'accueillir des artistes pour des formation ou des réalisations dans le cadre de bourses du FIACRE (Fonds d'incitation à la création). Ce centre, initialement hébergé dans les locaux de la rue Saint-Sabin doit les libérer et il est décidé de le fondre avec le laboratoire de l'ENSAD pour créer AII. Cela augmente considérablement les moyens matériels et humains de l'ENSAD et rapidement l'apprentissage des outils numériques va irriguer toute la pédagogie de l'école. Parallèlement une intense activité de formation professionnelle continue et d'accueil d'artistes se poursuit, en particulier pendant les périodes de vacances scolaires.

Fin 1986 voit l'arrivée du premier système 3D "clef en mains" à l'ENSAD: le Cubicomp.

1987 Annecy et Silicon Graphics

Au festival international d'animation d'Annecy la sélection de Taureau de Marianne Guilhou et La ville de Sophie Mariller réalisés sur palette graphique Graph9 suscite une levée de boucliers de traditionalistes arguant que le numérique n'est pas de l'animation, le Festival devra revoir son règlement pour éviter toute contestation.

Une importante subvention du plan interministériel "recherche-image" permet l'achat d'une première station Silicon Graphics (4D70) avec le logiciel Action3D de la Sogitec. L'ENSAD entre ainsi dans la 3D haut de gamme et clef en main, le logiciel "maison" continuant à être utilisé pendant plusieurs années par les élèves qui ne sont pas en post-diplôme.

1988 le partenariat avec Sogitec

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(à suivre)

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2007 La dernière promotion

Suite à la suppression des post-diplômes résultant de la réorganisation des études à l'EnsAD dans le cadre du système LMD, le post-diplôme AII s'est arrêté définitivement après la promotion 2006-2007

En 2007-2008 l'équipe d'AII a initié trois programmes de recherche dans le cadre du nouveau Cycle supérieur de recherche, création et innovation, EnsADLab:


Galerie

Aii en 1988, de gauche à droite :
Premier rang : Marianne Brych, Virginie Houdet, Odile Ougier, Bernard Grandjean, Anne-Marie Lemonne, Valérie Perez
Deuxième rang : Pierre Hénon, Nathalie Briet, Aïda Del Solar, Gwenola Vignaud; Anna Matrakidou, Viviane Engrand
Dernier rang : Amadou Ba, Philippe Fertray, Gilles Ribstein, Patricia Louchard, Olivier Gilbert, Gabriel Le Parc, Jean-Marc Castera, Nicolas Adam, Jean-François Depelsenaire, Philippe Cendrier

Voir aussi

Le site d'AII avec tous les travaux des étudiants de 1984 à 2007.

Le site de l'ENSAD